mardi 14 juin 2016

Du 7ème art à la sculpture !

Comme il est plaisant de te revoir !

Maintenant que tu me connais un peu mieux, il est temps d’aborder un autre sujet. Je te propose aujourd’hui, de parler de la galerie dans laquelle je trône. Et plus particulièrement de sa naissance.

Tu es prêt pour le flash back ? Alors, coiffe tes cheveux en arrière, munis-toi de ton jean patte déph, et prend ton walkman ! Tu es désormais prêt pour arpenter les années 80, dans le Val Dunois.










Un correspondant du journal local, l’Est Républicain, proposa aux élus de la Codecom, d’effectuer des recherches sur des personnalités connues nées à Dun-sur-Meuse. Pourquoi me demanderas-tu ? Tu sais, le Val Dunois c’est très agréable, mais on a besoin de faire parler du coin, de valoriser ce patrimoine naturel perdu au milieu de la Meuse. Elle même perdue en Lorraine. Tu vois le tableau ?
De recherches en recherches, ce journaliste tomba sur Ipoustéguy ! Un sculpteur, de renommé internationale qui plus est, serait naît à Dun-sur-meuse en 1920. On entend encore les élus “il ne se déplacera jamais jusqu’ici ! Mais essayons !”

Et ils ont bien fait d’essayer ! Ipoustéguy revient et renoue avec d’anciennes connaissances. De fil en aiguille, il s’attache de plus en plus à sa terre natale. Il fait don à l’église Notre-Dame de Bonne Garde, de Dun-Haut, de la Mort de l’Evêque Neumann. A l’origine, c’était une commande de l’église de Phidalphie (Oui, oui, aux États-Unis !!). Elle sera refusée. Tu arrives à le croire ça ? La sculpture a été jugée trop choquante. Ils s’en mordent encore les doigts à Philadelphie ! Bref…

Un beau jour, mon créateur propose de prêter des oeuvres à sa commune natale. Après avoir accusé le choc de la nouvelle, les élus réfléchissent à un local pour les accueillir. C’est comme cela que l’on a atterrit dans l’ancien cinéma de Doulcon. Après quelques rénovations et remises en état des lieux.

Bien sûr, Ipoustéguy avait une condition pour la galerie : une verrière ! Grâce à lui, je baigne quotidiennement sous le jet de lumière naturelle. Enfin... Sauf les jours où il pleut… Mais, j’ai de la chance, c’est assez rare par ici !


Tu peux maintenant remettre ton jean slim et envoyer balader les cassettes. De retour en 2016, tu n’as plus le choix que de venir admirer mes compagnons à la galerie !



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